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  • : Le blog de la-Pensée-libre
  • : Philo-socio-anthropo-histoire. Revue en ligne éditée par une partie de l'ancienne rédaction de "La Pensée" exclue en 2004, élargie à d’autres collaborateurs et consacrée au renouvellement de la pensée critique de la globalisation, du politique, de l’économique, du social et du culturel.
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  • Cette revue de Philo-socio-anthropo-histoire est éditée par une équipe de militants-chercheurs. Elle est ouverte à tout auteur développant une pensée critique sur la crise de civilisation du système capitaliste occidental.
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Philo-socio-anthropo-histoire

Revue en ligne éditée par une partie de la rédaction de La Pensée élargie à d’autres collaborateurs et consacrée au renouvellement de la pensée critique de la globalisation, du politique, de l’économique, du social et du culturel.

 

 

En 1939, paraissaient les trois premiers numéros de La Pensée. Intellectuels, artisans de la science, militants révolutionnaires, travailleurs à la recherche de vérité, les fondateurs et les premiers lecteurs de la revue entendaient, à travers l’inspiration rationaliste du marxisme mener le combat pour la science, la raison, la paix, la fin des exploitations et marginalisations. Ils firent le choix d’entrer en résistance. Certains le firent jusqu’au sacrifice de leur vie.

Puis, quand la bête immonde submergea l’Europe, La Pensée libre reprit en France dans la clandestinité, le flambeau de la réflexion et du courage. Après la libération, La Pensée expliqua les inégalités, les injustices, le colonialisme, l’exigence critique demeurait, le besoin de résister, de s’insurger, ne l’était pas moins !

Aujourd’hui, malgré des révolutions souvent perverties, des crises inédites qu’on a laissées inexpliquées ou demeurées dans le cadre d’interprétations anachroniques, des mutations erratiques, des pensées trahies, des pratiques laissées au hasard, certains intellectuels (malheureusement trop peu nombreux) et des fractions des peuples (pas encore assez nombreuses) n’entendent nullement renoncer à l’exercice de la pensée critique radicale, au besoin renouvelé d’émancipation et de libération humaine dans le contexte d’une globalisation accélérée. Ceux-ci, chacun en leur guise, sont riches d’expériences et de savoirs, et portent le souvenir de leurs héros tant de l’action que de la pensée. Les États, les nations, les peuples, les classes, les principes, les savoirs sont bousculés, démantelés, éclatés, atomisés, voire niés, mais, malgré tout cela, ils continuent à vivre. Certes, les vieilles dominations réactualisées en mondialisation généralisée sont plus contraignantes, les exploitations se renouvellent, l’esprit du néo-colonialisme fait renaître la bête immonde, toujours présente au sein des démocraties libérales comme l’avaient déjà perçu et Brecht et Benjamin, lesquelles camouflent, sous le joug hédoniste de la société du spectacle et de la marchandisation généralisée des rapports humains, de nouveaux crimes et l’irruption d’un totalitarisme « soft » ou « hard » selon les lieux, produit par une pensée uniformisée et globalitaire.

Mais « depuis 200 générations », depuis que les penseurs et les philosophes ont mis en place les fondements de la pensée critique (Cf. L’Apologie de Socrate), des hommes ont entrevu le moyen de briser leurs chaînes qu’ils ont ou que l’on veut leur attacher. Par ailleurs, toutes les civilisations ont apporté leur palette à « l’arc-en-ciel des cultures humaines » (Lévi-Strauss). La longue marche des Hommes en lutte pour la vérité, la justice, l’émancipation, s’appuie sur un patrimoine de tâtonnements, de recherches théoriques, mais tout autant de courage dans l’exercice pratique et qui ont permis des avancées révolutionnaires, mais aussi engendré des échecs, et qui, au bout du compte, ouvrent aujourd’hui le chemin de l’espoir.

Le réalisme de la pensée marxiste se conjugue désormais à une herméneutique qui se veut révolutionnaire, reprenant, dans un contexte politico-économique en partie renouvelé, le souffle de l’esprit transmis par des siècles de combats et d’espérance. À l’heure où le risque existe de voir la pensée sclérosée derrière un drapeau prétendument démocratique et permissif qui, de fait, asservit et mutile, la patience des penseurs d’une part, et le combat des résistants de tous les continents de l’autre, permettent d’entrevoir, à terme, la renaissance d’une Pensée libre.

 

                                                     La rédaction

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